mardi 22 mai 2012

Sarrafraîchit






A la plage avec nos 2 amis Djego et Serge

Petit pique nique du dimanche!

Sarrameute des Suisse à la plage!


Petite bière, discussion, sable, mer et grosses vagues!
Samedi il a plu, alors c'est dimanche qu'on est allé à la plage. Une petite troupe. Des vagues super puissantes, difficile à dépasser, mais une fois traversées, le pied. Un régal. On est porté par les vagues, sans efforts, la mer est tellement salée. Le goudron est toujours là sous nos pieds, il faut s'en méfier.... en plus il parait qu'avec la force des vagues on peut se faire coincer le pied dans une faille, car la route s'ouvre et se referme! Y a pas de méduses ici, mais du bitume!
Ce jour là la plage était bondé, il y avait un monde fou, les étudiants faisaient une fête, Bonne ambiance quoi.
Avec Marie et Serge on avait préparé une grosse salade de riz pour le pique nique, on a nourrit 9 personnes avec!
Le soir on a du faire notre état des lieux, folklorique avec un proprio a moitié bourré qui nous fait des avances...
Enfin on a déménagé le soir, la maison est vide, ça raisonne tellement on a pas de meuble! Mais c'est chez nous, et ça c'est le pied, franchement. On est bien heureuse. 


Saralentit pas au feu Rouge

En un lundi matin du mois mai, Sarah se lève avec difficulté après une nuit horrible à se faire bouffer par les moustiques dans sa nouvelle maison. Elle ne peut pas, ce jour là, arriver en retard, l'attaché politique de l'ambassade des E-U l'attend. Alors, fatiguée, elle prend sa voiture, et s'en va au bureau. 7h30 pile elle passe la grille. A 8h elle s'aperçoit qu'elle n'a pas prit son passeport... peut-elle faire sans? Non, après confirmation du secrétaire, elle doit repasser chez elle, les protocoles sont rudes. Il est déjà presque 8h30. L'ambassade des E-U est assez loin. Là, zut, elle s'aperçoit qu'elle n'a pas les clefs de sa maison, elle essaye de joindre sa colocataire, la femme de ménage d'après travaux, aucune ne répond... le stress.... et il n'y a pas de possibilité de rentrer sans clefs... Dans le stress, avec la fatigue, le ventre à l'envers, et la tête encore endormie, quand elle arrive en voiture au feu rouge, elle ne s'arrête pas, tourne, juste devant un policier, il siffle, mais là non elle ne prend pas ça pour elle, c'est un deuxième policier, qui l'a siffle encore et se met devant la voiture, là elle s'arrête enfin. Elle avait cru que le flic la laissait passer car la voiture de devant était allée tout droit et que le matin ceux sont eux qui font la circulation et non les feux. Arrêté maintenant, il faut qu'elle négocie, les papiers de la voiture ne sont pas tous en sa possession... elle affiche alors un grand sourire, en espérant que ça aide... les policiers expliquent que ce n'est pas bien de griller un feu rouge, elle acquiesce évidemment, tout en se justifiant... elle n'arrête pas de répéter qu'elle est pressée, qu'elle a RDV à l'ambassade des E-U (ça fait sérieux). Un des policiers propose de laisser les papiers de la voiture et de repasser les prendre au retour (elle doute que cette solution soit bonne), elle finit par montrer son permis international, 
- un des policiers demande: "vous êtes en bonne relation avec l'ambassade des E-U", 
elle répond -"Oui, oui, on s'entend bien!", 
-" parce que justement je voulais faire une demande de subvention.... d'ailleurs l'ambassade de France aussi à service de coopération?!" 
-"Effectivement, écoutez le mieux c'est que vous preniez RDV et on en discute, je vous donne ma carte", "très bien merci, bonne journée", 
l'autre policier -"moi aussi je peux en avoir une ? ", 
Sarah: -"Non, désolée, je n'en ai pas beaucoup, vous n'avez qu'a faire une photocopie! Bonne journée"
Elle s'en sort bien, même très bien, elle n'a perdu que 3 min, et devra peut-être un jour, recevoir un policier dans son bureau et lui dire que non ils n'ont pas d'agent en ce moment pour financer un projet!
Elle réussit à récupérer son passeport, de justesse, puis elle va rapidement à l'ambassade, 20 min de route, pour arriver dans des bâtiments tout a fait Etats-Uniens, les grands drapeaux, les grands espaces.... on s'y croirait. Heureusement pour elle, malgré ses 10 min de retard elle ne l'est pas réellement, celui qu'elle devait rencontrer était plus en retard.

Sarabaisse pas le son!


Y a de la musique tout le temps, 2 sonos en même temps ça ne les dérange pas. Tout le monde danse, matin, soir, en se levant de table quand on boit un coup au maquis dans l'après-midi, le soir après 2 ou 3 grandes bouteilles de bière. Tout le temps du bruit, de l'animation, pas toujours de la bonne musique, des tubes qui passent et qui repassent; on a l'impression que c'est le même CD de maquis en maquis . Je finis moi-même par chanter ça, et même apprécier entendre certain tube. Si, si je vous jure. Le lavage de cerveau ça marche vraiment!
Le déhanché, ça ils le maîtrisent, des enfants de 3 ans au plus vieux ou vieille, le corps bouge. Toutes les partis du corps bouge, les jambes font un mouvement pendant que les hanches en font un autre, et ainsi de suite, hallucinant, beau.... Nous, qu'est ce que nous sommes rigides, le même pas, toujours, un bâton quand on dansent, c'est pas croyable. On est coincé, voilà tout. Bloqué par le regard des autres. On peut mettre ça sur le compte du code de bonnes conduites: il faut pas être comme si, pas danser n'importe où.... résultat on complexe!  
Moi qui sélectionnais vraiment sur quelle musique danser à la salle polyvalente de la Motte d'Aigues. Je me souviens très bien faire cette tête de boudeuse, les bras croisés assise sur une chaise et dire "Non, je veux pas danser!". C'était bien un truc de Lorrillo ça, on écoute que de la bonne musique. Merci les frérots pour cette éducation, vous m'avez fait devenir quelqu'un que j'apprécie, mais franchement, des fois, on est pas un peu rigide quand même!

mercredi 16 mai 2012

Sara vit

C'est bien joli de faire des petits jeux de mots pour chaque message, mais j'en fini par ne pas écrire car je n'ai pas de titre... alors là une question se pose: je continue avec ces titres, l'anarchie reprend ses droits sur mes titres, ou quand je n'ai pas de titre innovant j'en réutilise un, ou encore je ne mets parfois pas de titre?? Merci de m'aider.
Une autre question se pose: que voulez vous savoir? Qu'est ce qui vous intrigue dans ma vie au Togo? Quelles questions vous taraudent?
Je vais tacher d'imaginer ce que vous voulez savoir... mais je suis ouïe à toutes propositions.... évidemment je continuerais à vous faire part de mes anecdotes...
Tout d'abord vous avez tous suivi que j'ai comme deux boulots: un avec le SCAC, que des expats, très sympa. Nous sommes dans des locaux vétustes, mais tout de même climatisés! Mon chef est très sympa, très occupé, mais très abordable. L'ambassadeur est lui aussi très sympathique, possède des chemises à manches courtes, souvent rayés avec des cravates tout à fait marrante, et connais surtout bien ses sujets. Bref il y a pas de prise de tête du tout, c'est une excellente équipe. Les volontaires et autres collègues sont vraiment au top. 
En ce qui concerne le RELUTET: là aussi c'est le top, des gens très sympa, tous locaux, intelligents, motivés, c'est agréable de venir au travail. Le siège est un peu loin, 20 min du centre ville, mais les bouchons sont dans l'autre sens, je suis chanceuse. (Emile, j'ai pris le ZEM aujourd'hui pour venir au réseau, j'ai mis le casque pour la première fois! ça rassure quand même!). 
Bref je n'ai pas la boule au ventre en allant au boulot, au contraire ça me fait plaisir de les voir, j'attends avec impatience de faire quelques missions de terrain. La seule chose qui ne nous permet pas de le faire maintenant c'est qu'on a toujours pas reçu le financement du bailleur, ça ne saurait tarder. 
Je suis allée à une réunion hier matin avec le RELUTET(qui a duré de 8h30 à 13h30!! bon c'était plus une restitution de projet) c'était très intéressant, bien qu'on aurait du la faire en deux fois parce que c'était un peu long. Mais le gros problème qui a été soulevé par toutes les ONG et les membres des ministères présents, est celui du suivi. Les bailleurs de fonds donnent de l'argent pour un programme précis, qui pour celui là avait été crée par le bailleur lui même, mais ne pense pas à financer le suivi à la fin du programme, résultat les enfants retirés de la traite, de l'exploitation sexuelle, du travail forcé, vont immédiatement y retourner car ils ne sont pas suffisamment pris en charge à la fin. Même si des activités génératrices de revenus sont mis en place il faut un suivi après, sinon elle ne seront plus effectué d'ici quelques mois. Comment faire pour avoir l'argent? Les bailleurs sont de moins en moins riches, les ONG n'ont pas de ressources, et l'Etat se désengage de ces responsabilités car il estime que les ONG sont la pour ça. Le problème n'est encore pas réglé. 
Vous vous rendez compte, qu'un bon nombre des enfants nés il y a une dizaine d'année n'ont pas d'acte de naissance? Les familles ne connaissaient pas leur utilité, ou il n'y avait pas d'institutions capables d'établir un acte d'état civil à la naissance dans le village. Certaines ONG, ou des programmes du gouvernement aident à l'établissement de jugements supplétifs pour permettre aux enfants d'exister légalement, et de passer au collège. Le problème c'est que ces jugements coûtent de l'argent, en plus du papier que prennent en charge en général les associations, il faut une transcription laissé à la charge des familles. Dans les villages où les juges sont sensibilisés à ce problème il arrive que le prix de la transcription soit de 500FCFA, mais quand les juges ne sont pas du tout coopérant cela peu monter à 4000FCFA, ce qui est énorme pour une famille lambda dans un village. Problème complexe. Il arrive que pour contourner le problème des jugements supplétifs soient effectués comme si l'enfant était né à Lomé, alors qu'en fait pas du tout. Ce n'est évidemment pas légal, et ça retire à l'enfant son origine. 
Bref, des problèmes importants, dont il faut prendre conscience. La seule présence de quelques personnes qui ne veulent pas d'évolution bloquent tout changement positif! Il est plus facile de faire du mal, que du bien!

Au fait, mon petit rapport sur la traite a été rendu fin avril, il est bien passé, j'étais fière comme un bar-tabac!

Pour les questions plus pratico pratique: ben avec Marie laure on va bientôt quitter la maison qu'on squatte, les propriétaires vont revenir et nous ben on va habiter dans notre nouvelle maison, vide. On doit aller trouver un matelas, une gazinière, un frigo, et de la vaisselle samedi (en espérant que ma voiture soit réparée, oui j'en ai pour 200€ de réparation, et papa la courroie de distribution ici coute effectivement que 15 000FCFA). Au début ça va être un peu le camping, évidemment, on va attendre un peu pour acheter une table (que ceux qui râle de devoir donner 3 mois de cautions s'abstiennent à partir de maintenant, nous avons avancé 10 mois de loyer, et encore après négociation, parfois les gens donne 2 ou 3 ans d'avance!!!!).
Mais on est 2 coloc' dans une maison avec 3 grandes chambres, que ceux qui veulent venir ne s'en empêche pas... ne vous bousculez pas tous au portillon!!!!! pas tous à la fois j'ai dit! 

Avec Marie on squatte très régulièrement dans un petit maquis près de l'institut français, tenu par 2 jeunes togolais qui n'en veulent (les 2 avec qui on étaient à la plage). Marie y boit des Bébé Rose (j'ai tout de suite pensé à toi papa, et Dav' aussi quand tu faisais ça à la maison, mais avec de la menthe), fait avec du lait concentré sucré, et Djego s'entête à me servir des Bébé vert avec du Whisky, ou du Rhum dedans, alors que je trouve ça grave trop sucré! (et j'ai toujours pas compris pourquoi systématiquement il me met de l'alcool dedans!).

Les ami(e)s, les rencontres, les découvertes, les activités s'enchaînent, les semaines passent vite, la vie est belle.

Sarastafary

Pour ceux qui n'étaient pas au courant, le 11 mai c'est le jour de commémoration de la mort de Bobo Marley. Il faut donc fêter ça comme il se doit!
Pendant 2 jours les radios, et maquis ne passaient que du Bob Marley, les émissions s'enchaînaient sur ce qu'est être un Rasta, les bienfaits de la ganja, l'histoire de Bob Marley, Peace Love, Big up....
La moitié des émissions que j'ai entendu n'auraient pas pu passer en France. Du genre "la Ganja c'est un don de Dieu, il faut en profiter, c'est comme les mangues, tu peux aimer les mangues il y a pas de problèmes à ça, mais si tu en abuses, là tu verras rapidement les problèmes digestifs arriver! la Ganja c'est pareil, il faut pas en abuser". Hillarant.
Bref dans tout les maquis le vendredi soir, il fallait chanter du Bob, ou au moins du Reggae.
Nous on est allés d'abord à l'institut français pour voir un super concert (Acoustic Africa), avec des bons et bonnes musiciennes, des chanteuses au Top, des voix magnifiques, une pêche d'enfer, les nanas dansaient, et dansaient.... extra.... un concentré de bons musiciens d'Afrique de l'Ouest, 6 artistes réunis sur la scène.
Pour continuer la soirée, on est allé au Sunset, bar de soirées avec Music Live, on a passé un bon moment, pour continuer à un maquis de bord de route, où on a dansés, et dansés, puis une boîte de nuit (où je suis rester au total 5 min, mais qui passait que du Tiken Jah au moment où j'y étais. Résultat, retour bien tard dans la nuit.... on a bien fêté!


Saravive votre imagination sur ma ptite vie Togolaise

mais qu'est ce qu'on voit là ? Un rocher??? et ben non.....
 Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps, ce joli "rocher", n'est autre qu'une route goudronnée!! Oui, oui, je vous assure! Sur le bord de la mer, il y a une route qui s'appelle la Marina, et qui fait le long de la côte. Mais à chaque fois cette route est construite très proche de la plage, et les camions ne s'arrête jamais de venir récolter du sable pour les constructions. Le Togo, ne voyant que l'intérêt du profit immédiat, concède aux entreprises de se servir du sable sur la plage pour construire, et construire... le problème c'est que la mer n'étant plus retenue, elle avance allégrement. Pourtant on aurait pu croire a une prise de conscience des dirigeants, ils avaient décréter l'interdiction de se servir du sable, et avaient décider de faire du bord de plage un endroit touristique et paradisiaque, c'est pas encore le cas pour ce qui est de la plage à Lomé même. Tout ça pour vous dire, sue nous en sommes à la 3ème Marina construite; dont 2 dans l'eau, en voici la preuve en photo! 
Là où nous étions, à "God Beach", c'est à 20 min du centre de Lomé un endroit bien sympa. On est pas réellement sortie de la ville, il y a toujours des habitations, même beaucoup, c'est Lomé qui s'étend, ça s'appelle Baguida. 
On a passé un dur Samedi après-midi, à se baigner dans une eau bien chaude, et bien salé, Djego, Serge, Marie et moi. J'ai rarement eu autant de facilité à faire la planche!


En rentrant de cette plage on a laissé Serge et Djego au maquis, et Marie et moi avons invité quelques français à l'improviste pour un petit repas riz/ gratin de courgette, apéro au guacamole avec des vrais avocats bien mûrs et succulent, et une salade de fruits en dessert: mangues, bananes et ananas. (ici tu peux avoir 4 mangues ou 3 ananas pour moins d'1€). On a passé une excellente soirée à faire nos abdos!! On a rit qu'on en pouvait plus, fou rire sur fou rire, à en faire pleurer Elodie! Un vrai bonheur!
plage de sable fin, pirogue, petits maquis qui passent du Bob Marley, endroit tranquille pour se baigner!

Ma ptite Toyota Carina!! je suis en pleine réflexion d'un surnom à lui donner: quelques propositions???

 Je lance un petit concours: Qui peut me trouver un nom canon pour ma nouvelle Titine??
Un dimanche à la pistoch' le jour du 2ème tour des élections... avant une petite soirée Barbeuc' en regardant les résultats.
















jeudi 3 mai 2012

Sarajoute un jour de congés !

Le 1er mai ici, c'est sacré! Personne ne travaille, et tout le monde fait la fête selon son corps de travail. Tout le personnel d'une entreprise, d'une institution... se retrouve avec un T-shirt spécial pour ce jour là! Ainsi j'ai croisé à la plage un collègue de l'ambassade, secrétaire de mon chef, avec un T-shirt syndicat des travailleurs de l'ambassade de France. Ils s'étaient retrouvés en fin de matinée pour manger ensemble, et boire aussi... Sur la plage c'était bondé, impressionnant, le triple de personnes comparé au dimanche aprem! Les syndicats de coiffeurs de Lomé, de balayeurs de route.... (je vous ai pas parlé des balayeurs de route? voir suite), tout se petit monde s'était réuni pour danser, chanter, boire, faire la fête. Depuis le petit matin jusqu'au soir, certains étaient bien entamés avec l'alcool, d'autres n'avaient pas besoin de ça pour se marrer. En plein journée tout le monde danse, sans se poser de question, pas de question de honte ou quoi que ce soit, et les derniers tubes qui passaient de bars en bars.... Le truc c'est que sur la plage ben il y pas toujours moyen d'aller pisser tranquille, alors plein de mec font directement sur la plage, où vont entre 4 planches qui ont été posé là, assez basse pour que la tête dépasse, au moins on voit quand c'est occupé. A savoir aussi, la nuit et au petit matin, les habitants des bords de plages n'ayant pas de toilettes en général, vont tranquillement déféquer sur la plage, en creusant un petit trou, tout de même. D'où le fait qu'il n'est pas conseiller de se baigner sur les plages de Lomé, en plus de la force des vagues, et de la fréquence des noyades (d'après ce qu'on dit!). 
Nous on est passé comme ça pour voir ce qu'il se passait le 1er mai sur la plage avec Marie Laure et Marine.

Revenons aux balayeurs de route: le métier le plus dangereux que j'ai jamais vu. La nuit des femmes et des hommes sont avec des petits balais (comme celui que j'ai ramené du Sénégal) sur la route, et enlève le sable. Ils ne sont évidemment pas éclairer, porte les gilets de la DDE, mais bon c'est pas top vu qu'il n'y a pas tellement d'éclairage sur les routes. Parfois les mamans ont leur bébé sur le dos. Ils respirent la poussière et les pots d'échappements toutes la soirée, et font ça facile jusqu'à 22h. La première fois que j'ai vu ça j'ai halluciné... je ne sais pas combien de mort ça fait, mais franchement c'est pas secure.

Marine

Moi!

Marie-Laure (ma coloc')

La mer et ses cargos venant d'Europe, apportant voitures, frigo, four... que les européens ne veulent plus