Coucou vous!
Nouvelle règle à ce blog: ne plus donner trop d'importance aux titres, parce que franchement c'est un peu trop fastidieux et du coup ça m'évite de vous écrire. Et je crois qu'entre des titres ou des articles plus fréquents vous préférez les articles plus fréquents ;-)
Bon, premièrement pour ceux qui attendent beaucoup de photo, je crois que ce ne sera pas trop le cas, à part peut-être des soirées entre expats et des lieux d'expats!
Reprenons les choses du début: départ de Marseille, passage par Casablanca: aéroport que je connais un peu trop trouves-je. Je me pose, devant la porte pour mon vol, par terre, et puis quelques personnes font comme moi, dont une nana qui m'a l'air sympathique. Puis, comme je regardais des papiers de Coopi (ONG pour laquelle je travaille), la nana se tourne vers moi et me dis "tu travailles pour Coopi?", je lui ai répondu "j'y vais", elle me dis "moi je bosse pour eux à Bangui", et là on a commencé à papoter! Maïwenn elle s'appelle, très très sympa.
C'était juste carrément cool de trouver quelqu'un avec qui arriver. En plus, c'était un peu bizarre parce qu'avec la prévention d'Ebola (aucun cas encore en RCA), on était accueilli par des gars en blouse blanche, sous des tente en plastique, tout le monde doit rempli un questionnaire: "Est-ce que vous avez de la fièvre? Avez-vous l'Ebola? Quelqu'un dans votre entourage as t-il l'Ebola?", ce genre de question à laquelle peut de personnes répondront oui s'ils veulent rentrer dans le pays. Puis en sortant de l'aéroport c'est le moment où tu cherches le chauffeur, et évidemment: pas là ;-) ! Heureusement Maïwenn avait un téléphone et moi un numéro, on a donc pu appeler la coordination pour que le chauffeur vienne (à leur décharge on avait une heure de retard!).
Les premières impressions et choses vu sont: des militaires blancs (Sangaris), un seul goudron, des routes à trous, pas tant de gens que ça dans les rues, quartier de l'ONG et des apparts de l'ONG pas tellement dans un quartier "de blancs" comme j'ai pu voir à Lomé, le bureau en lui même c'est un peu le ouaille, mais ça va. C'est pas vraiment des bureaux délimités, mais là où il y a de la place il y a une table, une chaise, et encore il y en a pas toujours assez pour tout le monde. Au niveau des logements: il y a une case de passage (pour ceux qui normalement ne sont pas basée sur Bangui mais dans d'autres campements), ils sont environ 8 à vivre là-bas, il y a la concession, où je vis: plusieurs appartements qui partagent le même grand jardin avec plein de grands arbres, la maison du chef de mission et deux autres qui vivent juste à côté de la coordination.
J'ai rencontré une bonne partie de l'équipe le matin, à la coordination, mais aussi le soir parce qu'on a fait une soirée pizza à la maison (il y'a un four à Pizza devant chez nous). Nous: parce que je vis en colocation avec Gisela, une femme de 38ans, qui est l'administratrice sur mon projet et un autre. Très sympa. En fait c'est une super équipe, avec tout des gens dans la trentaine. Il y'a des italiens, espagnols, camerounais, ivoiriens... bref de quoi me faire parler plusieurs langues. En fait hier je n'ai pas arrêté de switcher entre l'italien et le français et ils étaient assez surpris que je le parle. Et moi ça me facilite pas mal de choses de le comprendre. L'Espagnol par contre va falloir que je m'y remette, ma chef, Helena est espagnol (et beaucoup des italiens parlent aussi espagnol), c'est un grand mix. Ça c'est pour tout les côtés fun, mais les côtés moins fun (et je n'ai pas encore eu le débriefing sécurité avec le coordinateur logistique (appelé coordo log, il y'a beaucoup d'abréviations auxquelles je vais devoir me faire)), c'est que la semaine le couvre feu est à 20h et le week-end à 21h (hier on a fini à 23h mais parce que nos différentes maisons sont très proches), et surtout que dès que tu veux sortir il te faut appeler le chauffeur (S'il est disponible) et de lui demander de t'emmener quelque part, pour acheter le moindre truc, pour aller au moindre endroit (bon peut être que j'arriverais quand même à aller un peu quelque part avec mes deux pieds). On peut dire donc que j'ai passé un vrai w-e d'expat, j'espère pouvoir rencontrer d'autres personnes mais ça à l'air un peu compliqué, on verra en travaillant. Pour l'instant je n'ai pas encore de téléphone, ils devraient m'en donner un demain, alors je suis ma coloc', ou d'autres. Passage à la supérette libanaise, puis direction la piscine, où sont tous les expats, et apparemment le seul lieu de distraction, on était donc plusieurs de Coopi là-bas, on s'est baigné et on a joué au Beach volley. L'entrée de ce centre sportif coûte qu'en même 5000FCFA (qui sont des francs CFA Afrique centrale, même taux mais pas même pièce qu'en Afrique de l'Ouest). EN tout la vue y était très jolie: ça donne sur l'Oubangui, le fleuve, et la RDC. Enfin, niveau couvre feu j'ai éviter le bière, jusqu'à il y a 2 mois c'était 18h!!
L'ambiance à l'air très sympa, j'entends déjà les critiques quant à la coordination (manque d'organisation) et quant au pays: personnes très peu scolarisées, très pauvres et la conséquence en est ici le vol. J'essaye d'entendre ça mais de ne pas garder cela comme des préjugés. J'ai hâte de commencer le boulot demain et de voir un peu ce que ça donne.
Voilà pour les premières jours!
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