Le 12 décembre c'était férié, car c'était un lendemain de jour férié (fête de l'indépendance), j'ai été invité par Thérèse à venir. Du coup levée tôt et je pars rejoindre Thérèse chez elle pour préparer avec les femmes. Mais tout ça pas sans péripéties! ça commence par le fait qu'il n'y a plus d'essence dans la moto, bon alors vite vite on réussi à la démarrer et faut que je me grouille pour aller à la station, mais sur la route la clef de la moto s'échappe, elle vole sur le goudron, mais ma moto ne s'éteint pas, je me débrouille comme je peux pour m'arrêter, et faire caler la moto, puisque je ne pouvais plus couper le contact! Heureusement quelqu'un avait ramasser la clef et me la rend, je peux reprendre ma route!! Mais wahouu, c'était quand même surprenant! Après ça je ne trouve rien de mieux que de me perdre pour aller chez Thérèse!
vlà les marmites (6 au total, entouré de terre humidifié pour les laver plus facilement) |
On arrive donc vers 9h pour aider à préparer du riz au gras, j'étais la seule Toubab, parmis une 40aine de mama qui coupaient oignons, tomates, poivrons, ciboulette, choux, qui nettoyaient la viande, lavaient le riz à grande eau. J'ai de suite pris part aux activités, coupage des tomates, et triage du riz! 150kg de riz à trier, impressionnant, et puis ça ne rigole pas, le moindre grain qui ne va pas et éjecté de l'énorme récipient, puis on le rince, une fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois, puis on le retrie, avant qu'il ne soit cuit! Je vous défie tous de faire ça! J'ai un grand respect pour les femmes ici, elles m'impressionnent, elles sont magiques!! Fallait voir la taille des marmites, le poids qu'elle porte, les rires, et expressions qu'elles ont. Puis on mange, on boit le ciapalo (bière de mil), tout ça vers 15h, puis les musiciens arrivent et ça danse, et les femmes sont heureuses, c'est leur journée!
Thérèse et moi, avec l'uniforme des femmes pour leurs rassemblements |
Après tout ça je suis crevée, et je suis contente de retourner à la maison, j'y retrouve Lucile, une volontaire qui habite chez moi le temps qu'elle trouve une maison à louer! ça fait plaisir d'avoir une coloc'.
Puis la semaine s'enchaine, la pression de trouver des financements, l'envie que les choses avances, l'espoir que les villageois et élèves ont de pouvoir améliorer leurs conditions de vie actuelle. Beaucoup de préoccupation, et donc ça a demandé beaucoup de repos le soir.
Voilà tout se passe bien, je me sens bien, je découvre et vie des choses extraordinaires, et je me le répète tout les jours. Il y a deux semaines je me suis retrouvé dans un village pour une réunion, c'était génial, même si je ne comprends pas encore le Dioula, j'ai vraiment essayé de respecter leur tradition, la salutation au chef du village accroupit par exemple. J'ai cette énorme chance de vraiment côtoyer les locaux, les villageois, et de rencontrer des français qui vivent les mêmes dépaysement que moi et avec qui je peux discuter de tout!
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