Mardi 2
décembre
Vacances !!
Me voici de nouveau
me trimballant d’un aéroport à un autre, cette fois-ci destination Addis Abeba !
L’Éthiopie, un pays qui semble magnifique et où 10 jours seront bien peu pour
visiter… mais assez pour être heureuse de voyager et connaître d’autres
paysages.
Chaque aéroport à
ces particularités, mais une chose que je ne connaissais pas encore c’est la reconnaissance
des bagages avant de rentrer dans l’avion. Et oui, une fois arrivée devant
l’avion pour monter les quelques marches qui me séparent de mon siège je vois
que toutes les valises et autres sacs qui doivent être rangé en soute sont
alignés en deux rangées de part et d’autres des marches. Puis on nous demande
de dire quel bagage nous appartient afin de les mettre en soute… plutôt
étrange !
Ce voyage commence
difficilement à cause de tous les problèmes de réservations d’avion; mais je
garde espoir que les prochains jours se passent beaucoup mieux. Il faut rester
positif toujours !! Toutefois si j’y croyais à ces choses-là je pourrais
penser que des petits esprits maléfiques se sont mis à mes trousses.
Ça a commencé par
le billet d’avion, environ une journée pour réussir à l’acheter, puis 15 jours
avant le départ je reçois un mail pour me dire que la moitié du trajet est
annulé. Il m’a fallu 5 jours pour réussir à trouver une solution :
racheter un billet d’avion parce que les incompétents qui se sont chargés de
réserver mon billet d’avion chez Bravofly n’ont pas su me donner une réponse
claire. Je voulais me débrouiller pour acheter la partie du billet d’avion
qu’ils disaient annulé (qui en fait ne l’était pas) et garder la partie Douala
Addis qui elle marchait. Finalement cette solution après quelques rebondissements
n’était pas possible. J’ai racheté donc les 2 billets séparément, en demandant
un remboursement total du billet d’avion à Bravofly plus une compensation pour
tous les problèmes qui en ont découlé. Ils ont dit non pour la compensation
mais oui pour le remboursement, que j’attends toujours. Mais quelle ne fut pas
ma surprise en arrivant à l’aéroport de Douala ? Il y avait 2 réservations
à mon nom ! Ah, ça pour une fois j’avais le choix de mon siège !
Est-ce que maintenant ils vont bien vouloir me rembourser, rien n’est moins
sûr.
Mais alors que la
préparation du voyage se faisait tranquillement, je reçois un appelle de
Philippe : son billet d’avion a été annulé ! Les boules, finalement
il aura le même vol le lendemain : ouf.
Résultats je dois
faire ma première journée à Addis seule… soit… Rien est insurmontable, je vais
me débrouiller.
Les choses se
passent à peu près bien, mais quoi ? Mon sac a été ouvert dans le voyage…
pas cool, mais c’est comme ça, je le signale, mais ils ne peuvent rien pour moi.
Aujourd’hui je ne
savais pas trop comment m’y prendre pour visiter, et je voulais me venger
d’hier en ne prenant aucun taxi, puisqu’il m’avait bien arnaqué pour le trajet
d’arrivée à l’hôtel... j’ai pris un beau coup de soleil sur le visage parce
qu’on est qu’en même en altitude et que même si j’ai super froid il y a du
soleil. Je suis donc parti à pied, j’ai dû faire au moins 4h de marche dans des
rues plus ou moins jolies. Je demande ma route à quelqu’un qui hallucine
du trajet que je veux faire à pied, et qu’en plus je suis partie sans carte.
J’arrive à la
grande église, je me dis que je vais passer du bon temps là-bas, je m’installe
j’écris un peu, puis un gars vient me voir en me disant que je devais payer
pour être autour de l’Eglise, ça me dégoute, je me tire. J’arrivais plus à
m’expliquer en anglais, j’étais au bord des larmes, du genre laissez-moi
tranquille !! Je suis repartie et suis allée voir une autre église. Là,
chance, quelqu’un de sympa m’accoste et commence à me faire visiter les
églises, à me parler de l’histoire de l’Ethiopie, m’apprendre des mots
d’Amharic, me faire boire un café éthiopien ! Il a sauvé ma journée. Puis
je suis rentrée à pied à l’hôtel : environ une heure et demie de marche.
Parmi les choses
que j’ai pu remarquer de Addis Abeba :
- un contraste entre les grands bâtiments construits, des belles routes et des bidons villes, sans trans ition aucune, voire même attachés aux grandes constructions.
- Les Éthiopiens ressemblent (sans vouloir faire trop de généralités parce que chaque personne est unique) à des indiens mélangés à des Africains d’Afrique noire et du Maghreb.
- Ça sent le café dans toutes les rues, ça sent très bons, et le café ils le préparent dans une espèce de carafe en terre cuite très très jolie. Ils ont aussi une sorte d’encens qui ressemble un peu aux feuilles d’Arménie qui embaument les bars et restaurants.
- Le piment sèche dans tous les sens, les femmes portent toutes des écharpes blanches brodés aux extrémités par quelques fils de couleurs.
- Un petit commerce que je ne connaissais pas encore : payer quelqu’un pour pouvoir utiliser un pèse personne éléctronique : véridique, j’ai vu quelqu’un monter dessus
- Il y a beaucoup de légumes dans la nourriture, ça fait plaisir, les plats sont très bons.
- Il y a des friteuses dans les rues populaires, des belles friteuses neuves, installées proche de poteaux électriques sur lesquelles ont été installé une petite prise à la dérobée pour mettre en place son commerce : ingénieux.
- Les gens parlent pas tous bien anglais : à midi j’ai demandé un « mango tea » et j’ai eu un ‘café au lait » alors que j’ai pointé du doigt sur la carte.
- Addis est à plus de 2000m d’altitude, il fait froid, je ne suis plus habituée, mais mes doigts n’ont pas oublié qu’ils n’aimaient pas ça.
- C’est une ville très religieuse, les gens ne cessent d’embrasser les murs des églises et les portes.
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