dimanche 18 décembre 2011

Sarrafaiblit

Oui j'ai réduit le rythme des nouvelles! Un peu occupé par les sorties, la fatigue, et le rhume, oui oui j'ai pris froid (petite faiblesse)! Alors voilà je vais essayer de faire un petit résumé des 2 dernières semaines. Il y a eu 2 petits anniversaires de 2 amies françaises, on a fêté ça tranquillement, puis tous les soirs on trouvait un endroit où aller pour manger quelques brochettes, boire une petite bière, écouter de la musique. C'était super, bonnes rencontres, bonnes discussions, mais Fanny et Sarah sont reparties, 2 de moins sur le sol burkinabé, alors qu'on s'entendait très bien, tant pis il y a d'autres rencontres!

Le 12 décembre c'était férié, car c'était un lendemain de jour férié (fête de l'indépendance), j'ai été invité par Thérèse à venir. Du coup levée tôt et je pars rejoindre Thérèse chez elle pour préparer avec les femmes. Mais tout ça pas sans péripéties! ça commence par le fait qu'il n'y a plus d'essence dans la moto, bon alors vite vite on réussi à la démarrer et faut que je me grouille pour aller à la station,  mais sur la route la clef de la moto s'échappe, elle vole sur le goudron, mais ma moto ne s'éteint pas, je me débrouille comme je peux pour m'arrêter, et faire caler la moto, puisque je ne pouvais plus couper le contact! Heureusement quelqu'un avait ramasser la clef et me la rend, je peux reprendre ma route!! Mais wahouu, c'était quand même surprenant! Après ça je ne trouve rien de mieux que de me perdre pour aller chez Thérèse!


vlà les marmites (6 au total, entouré de terre humidifié pour les laver plus facilement)



On arrive donc vers 9h pour aider à préparer du riz au gras, j'étais la seule Toubab, parmis une 40aine de mama qui coupaient oignons, tomates, poivrons, ciboulette, choux, qui nettoyaient la viande, lavaient le riz à grande eau. J'ai de suite pris part aux activités, coupage des tomates, et triage du riz! 150kg de riz à trier, impressionnant, et puis ça ne rigole pas, le moindre grain qui ne va pas et éjecté de l'énorme récipient, puis on le rince, une fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois, puis on le retrie, avant qu'il ne soit cuit! Je vous défie tous de faire ça! J'ai un grand respect pour les femmes ici, elles m'impressionnent, elles sont magiques!! Fallait voir la taille des marmites, le poids qu'elle porte, les rires, et expressions qu'elles ont. Puis on mange, on boit le ciapalo (bière de mil), tout ça vers 15h, puis les musiciens arrivent et ça danse, et les femmes sont heureuses, c'est leur journée!

Thérèse et moi, avec l'uniforme des femmes pour leurs rassemblements
 
Après tout ça je suis crevée, et je suis contente de retourner à la maison, j'y retrouve Lucile, une volontaire qui habite chez moi le temps qu'elle trouve une maison à louer! ça fait plaisir d'avoir une coloc'.
Puis la semaine s'enchaine, la pression de trouver des financements, l'envie que les choses avances, l'espoir que les villageois et élèves ont de pouvoir améliorer leurs conditions de vie actuelle. Beaucoup de préoccupation, et donc ça a demandé beaucoup de repos le soir.
Mais ça y est j'ai trouvé un petit échappatoire au boulot qui fait du bien, seul moment où je ne pense pas au taff: le Sport, je commence à faire un peu de cirques, donc muscu, équilibres, et pour la première fois j'ai testé le tissu (Aude j'ai bien pensé à toi!). En plus c'est dans le quartier, donc le top!
Voilà tout se passe bien, je me sens bien, je découvre et vie des choses extraordinaires, et je me le répète tout les jours. Il y a deux semaines je me suis retrouvé dans un village pour une réunion, c'était génial, même si je ne comprends pas encore le Dioula, j'ai vraiment essayé de respecter leur tradition, la salutation au chef du village accroupit par exemple. J'ai cette énorme chance de vraiment côtoyer les locaux, les villageois, et de rencontrer des français qui vivent les mêmes dépaysement que moi et avec qui je peux discuter de tout!

vendredi 16 décembre 2011


Les femmes fêtent l'indépendance, mais laquelle, celle du Burkina ou la leur? En tout cas elles savent se divertir, et trier 150kg de riz ne leur fait pas peur! Elles sont magnifiques ces femmes!

mardi 13 décembre 2011

Sarrafraîchit!

Je suis un peu en retard niveau nouvelles, mais je vais nous rafraîchir la mémoire par un petit flashback au week-end dernier (3-4 décembre). Alors comme ma pote Fanny avait chopé la fièvre typhoïde (pas top) le vendredi et le samedi ça a été bien calme, puis le samedi je l'ai laissé se reposer seule et je suis partie au Centre Culturel Français pour un concert et rencontré un VIA (volontaire) Lucile, qui venait d'arriver. Là je rencontre d'autres personnes, et nous partîmes (non pas 500 mais une petite 10 aine) vers un autre lieu de concert: le Samanke. Je fais donc de belles rencontre: une Emilie, une Sarah, un Daniel, un Momo, un Lass... et on décide de se retrouver le lendemain pour aller à la Guinguette, petit lieu sympathique à quelques kilomètres de Bobo. Un petit cours d'eau bien agréable et avec du courant rend le lieu fort sympathique, on se pose là un moment, à se laisser porter par le courant, et faire des courses dans l'eau, ça rafraîchit! Pour continuer l'après-midi on va dans la forêt classé marcher un peu, il y a de grands arbres!!!
l'eau semble marron car ce n'est que du sable en dessous, mais en réalité elle est bien claire!



Après cette belle journée bien remplit me voilà partie dans un maquis où je danserais pendant 3h non stop, on est un petit groupe pour l'anniv' de Fanny! C'est bien sympa, on a bien rit, surtout qu'on était que 2 toubabs au milieu de tout ces farafi qui savent bien bouger!La soirée était bien ambiancée en tout cas!

vendredi 9 décembre 2011

Sarraporte des photos

Réunion avec le groupement villageois de Tolotamah. J'aime beaucoup cette photo, pleine de couleurs, d'expressions, tout est naturel

Toujours la réunion à Tolotamah, 30km de Bobo

Le puits à l'école de Dafinso

Fanny et moi buvant du Ciapalo (ou Dolo) dans un cabaret à 10 mètre de chez moi

Une femme du quartier dansant sur des rythmes Bobolais, c'est très physique!

samedi 3 décembre 2011

Sarrame et je commence donc à m'impatienter

Oui, oui, ça fait 2 semaines maintenant que j'ai fait la demande pour avoir internet, mais toujours rien. Un papier qui manque, le directeur qui a trop de travail, mais le mec qui s'occupe de mon dossier c'est devenu mon pote, je lui envoie même des textos pour savoir si ça avance!... bref c'est la galère, et pourtant je ne peux pas travailler sans internet, trouver des dossiers de financement sans cet outil c'est pas facile. Donc je me débrouille pour avoir internet dans un cyber, un resto un peu chic où je me prends juste un ptit bissap pour rester connecter pendant 2h au moins. Bref la débrouille quoi. Je me rends compte aussi qu'il y a beaucoup de choses dans la recherche de financement que je ne sais pas, et qui du coup me prennent plus de temps. Faire un budget par exemple, j'ai l'impression que c'est une montagne avec un gros dénivelé que j'ai à gravir. Mais je ne me laisse pas abattre, et me dis que cette montagne, et ben oui, je vais arriver au sommet, transpirante mais en haut!
Les journées se passent donc entre lecture, réflexion, action. Je me suis achetée un substitut de Pastis (roucanis, pour la modique somme d'1€50) pour me redonner un peu de moral (bon je sais pas encore si c'est buvable).
J'ai osé prendre la moto pour aller en ville cette semaine, c'était marrant, mais au début je faisais pas la fière! J'ai même remorqué Fanny, qui est bien courageuse d'avoir tenté l'expérience, et ma bien encouragé pour que je prenne confiance. La voiture elle était en train de se faire réparer, j'ai failli en pleine ville me retrouver avec le levier de vitesse dans la main!
Ce week-end on aurait du partir en brousse avec Fanny, mais comme elle est malade on reste sur Bobo, faut dire que j'aurais le temps de découvrir le coin!