Suite à 5 h de bus, incluant un arrêt forcé à cause du changement de bus car le 1 er est tombé en peine, j’arrive à Bobo !
Quelqu’un de l’asso vient me chercher, et nous arrivons enfin à WURO-YIRE (nom de l’asso), secteur 15 de Bobo, qui sera mon lieu de résidence et mon lieu de travail. Une cours à traverser pour seul déplacement, et pourtant j’arrive encore à être en retard…. Faut dire qu’ils sont « lève-tôt » par ici ! Le soleil se lève vers les 5h30 pour se coucher vers 18h !
Bon, je prends place dans une chambre dortoir (4 lits et salles de bain : douches et toilettes à la française), où on s’aperçoit que tard que la lumière est cassé, on appellera l’électricien pour changer les ampoules le lendemain (hors de question de les changer par nous même, il parait que c’est trop risqué !)
Comme c’est déjà le week-end, ben c’est loisir, mais je connais encore personne, Henri (le fils du gardien d’à peu près mon âge) me fait visiter les quartiers, on marche de 8h à 15h, (le samedi et le dimanche) il est difficile de prendre des points de repère. On passe par l’abattoir, endroit qui m’a absolument pas donné envie de consommer de la viande, tout est dehors, ils brûlent les carcasses, vendent les têtes de bœufs, les découpes, fond sécher les peaux, bref tout pour dégouter. Heureusement on verra d’autre chose aussi. Je goute le Tô (pâte de farine de maïs ou de mil) servi avec de la sauce oseille, feuilles de baobab … bon je n’ai pas trouvé ça top du tout, dommage c’est un plat typique ! Mais le soir je serais réconciliée je goute les haricots et ça c’est bon !
1er pas en moto :
Alors voilà, il était une fois une petite Sarouch’, qui n’avait jamais conduit ni scooter, ni moto, ni autre 2 roues qu’un vélo et qui arrive toute fleurette au Burkina Faso, où le moyen de locomotion le plus usité est la moto. Mais surtout ce à quoi je ne m’attendais pas c’est que ce soit si compliqué, entre l’embrayage, le frein au niveau du pied, les vitesses à enlever, mais surtout démarrer tranquillement, et rester au point mort !!!! Quasi mission impossible, bon je n’ai pris que 2 fois des cours avec Henri, qui franchement est courageux et n’a pas peur de monter derrière moi… enfin je rigole bien, lui aussi, et les Bobolais aussi, même si franchement parfois j’ai un peu honte. Va quand même falloir que je vole de mes propres ailes !! et encore je n’ai conduit que dans le quartier, ou la forêt, mais pas encore sur le goudron, ni en ville !!!
1er mots en Dioula :
Oui oui j’apprends Doni-doni le Dioula, c’est pas évident mais ça va être nécessaire ! Je prends pas vraiment de cours pour l’instant, mais je demande dès que je peux des nouvelles phrases qui me semblent utile. Il y a des lettres qui n’existe même pas dans l’alphabet français, des sons durs à prononcer, et des mots se ressemblant.
Du genre Sosso= moustique et Sausau (la bouche plus ouvert)=les haricots
Sarapèle, non j’ai juste bien rougit !!
Et oui premières sorties fatales, heureusement Biafine était là ! Faut dire que les 2 premiers jours j’ai bien parcourut à pied !
Saramène son verre de bière à sa bouche !
Premier vrai coup à boire, avec Mme Tamini le dimanche soir, la nana de l’asso de 37 balais, on commence à 4 dans un maquis, vers 17h30 comme ça et je me fait ramener pas tard (genre 19h) avec deux bières de 65cl dans le ventre et fait la connaissance de 10 personnes au moins ! On a bien rit !
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