Depuis dimanche j'ai rencontré des français!! Oui j'ai retrouvé Arthur, le pote de Jon, qui m'a fait rencontrer 3 supers françaises, et une burkinaçaise (ça fait 5 ans qu'elle est là je crois). C'est un grand bol d'air, on se boit des ptits coups, on va manger un bout quelque part... j'en ai profité pour leur montrer ma maison, hier soir, Jeudi, avec Célia et Fanny on est allé se manger une pizza! Trop fou! Mais bon ces rencontres seront furtive puisqu'ils quitteront bobo dans pas longtemps. Reste à tisser des liens avec Sandrine qui s'occupe d'un orphelinat là bas.
Ce soir on va voir Victor Demé en concert!
Sinon ben dans l'assoc' ça va, doni doni, il y a pas encore internet, donc la recherche de financement est pas facile! Mais d'ici la semaine prochaine ça devrait aller mieux.
Les gens qui m'entourent sont cool, et je me repère bien dans Bobo maintenant, ce que je croyais impossible au départ!
"Visez toujours la lune, si vous tombez au pire vous atterrirez dans les étoiles!"
vendredi 25 novembre 2011
Sarafistole :
Là, pour le coup, c’est pas moi qui fais les travaux mais c’est pour moi et ça vaut le coup d’être raconté !
Bon ça remonte à la semaine dernière maintenant : tout commence par la réinstallation du compteur pour l’eau dans ma maison, l’entreprise public qui se charge de les remettre est venu, mais OUPS, ils n’ont pas vérifié si l’eau venait ! Comme ça ne marchait pas et que le lendemain ils ne sont pas venus réparer, l’asso a fait appel à un plombier privé. Persuadé que l’entreprise public avait du auparavant condamné un tuyau, il entreprend de creuser toute autour de la maison, pour suivre le tuyau, et voir ou c’était condamné. Evidemment c’était le soir, et il faisait déjà nuit. Alors les voilà qui commence à creuse sous la lumière des lampes torches. Pour finalement retourner voir le compteur et s’apercevoir que c’était le compteur lui-même qui était bouché. Je suivais tout ces travaux de près et ça me faisait bien rire, et n’importe quelle idée que je pouvais soumettre était forcément mauvaise. Bon le problème était donc trouvé, le compteur étant bouché il fallait le déboucher : et là oui oui il le fait, il retire le compteur mais forcément l’eau arrivait dans un sens : résultat un flot d’eau impressionnant et sous pression est sorti ! Les 4 hommes se sont retrouvés trempés : le plombier, le gardien, son fils Henri et un ami d’Henri. Trop drôle. Mais là la question se pose, comment le remettre maintenant avec toute cette pression ? Le plombier débouche le compteur, puis essaye de le remettre, au bout d’1/2h c’est bon, mais ZUT il est à l’envers. Rebelote, ils le renlèvent, et galère à essayer de le remettre. C’est trop la galère, finalement il va chercher un ami plombier à lui et finissent le travail vers 23h, alors qu’ils avaient commencé à creuser vers 18h30 comme ça. C’était folklo !
Le lendemain le gardien a rebouché tous les trous autour de la maison !
mercredi 23 novembre 2011
Sarraprend la vie !
Suite à 5 h de bus, incluant un arrêt forcé à cause du changement de bus car le 1 er est tombé en peine, j’arrive à Bobo !
Quelqu’un de l’asso vient me chercher, et nous arrivons enfin à WURO-YIRE (nom de l’asso), secteur 15 de Bobo, qui sera mon lieu de résidence et mon lieu de travail. Une cours à traverser pour seul déplacement, et pourtant j’arrive encore à être en retard…. Faut dire qu’ils sont « lève-tôt » par ici ! Le soleil se lève vers les 5h30 pour se coucher vers 18h !
Bon, je prends place dans une chambre dortoir (4 lits et salles de bain : douches et toilettes à la française), où on s’aperçoit que tard que la lumière est cassé, on appellera l’électricien pour changer les ampoules le lendemain (hors de question de les changer par nous même, il parait que c’est trop risqué !)
Comme c’est déjà le week-end, ben c’est loisir, mais je connais encore personne, Henri (le fils du gardien d’à peu près mon âge) me fait visiter les quartiers, on marche de 8h à 15h, (le samedi et le dimanche) il est difficile de prendre des points de repère. On passe par l’abattoir, endroit qui m’a absolument pas donné envie de consommer de la viande, tout est dehors, ils brûlent les carcasses, vendent les têtes de bœufs, les découpes, fond sécher les peaux, bref tout pour dégouter. Heureusement on verra d’autre chose aussi. Je goute le Tô (pâte de farine de maïs ou de mil) servi avec de la sauce oseille, feuilles de baobab … bon je n’ai pas trouvé ça top du tout, dommage c’est un plat typique ! Mais le soir je serais réconciliée je goute les haricots et ça c’est bon !
1er pas en moto :
Alors voilà, il était une fois une petite Sarouch’, qui n’avait jamais conduit ni scooter, ni moto, ni autre 2 roues qu’un vélo et qui arrive toute fleurette au Burkina Faso, où le moyen de locomotion le plus usité est la moto. Mais surtout ce à quoi je ne m’attendais pas c’est que ce soit si compliqué, entre l’embrayage, le frein au niveau du pied, les vitesses à enlever, mais surtout démarrer tranquillement, et rester au point mort !!!! Quasi mission impossible, bon je n’ai pris que 2 fois des cours avec Henri, qui franchement est courageux et n’a pas peur de monter derrière moi… enfin je rigole bien, lui aussi, et les Bobolais aussi, même si franchement parfois j’ai un peu honte. Va quand même falloir que je vole de mes propres ailes !! et encore je n’ai conduit que dans le quartier, ou la forêt, mais pas encore sur le goudron, ni en ville !!!
1er mots en Dioula :
Oui oui j’apprends Doni-doni le Dioula, c’est pas évident mais ça va être nécessaire ! Je prends pas vraiment de cours pour l’instant, mais je demande dès que je peux des nouvelles phrases qui me semblent utile. Il y a des lettres qui n’existe même pas dans l’alphabet français, des sons durs à prononcer, et des mots se ressemblant.
Du genre Sosso= moustique et Sausau (la bouche plus ouvert)=les haricots
Sarapèle, non j’ai juste bien rougit !!
Et oui premières sorties fatales, heureusement Biafine était là ! Faut dire que les 2 premiers jours j’ai bien parcourut à pied !
Saramène son verre de bière à sa bouche !
Premier vrai coup à boire, avec Mme Tamini le dimanche soir, la nana de l’asso de 37 balais, on commence à 4 dans un maquis, vers 17h30 comme ça et je me fait ramener pas tard (genre 19h) avec deux bières de 65cl dans le ventre et fait la connaissance de 10 personnes au moins ! On a bien rit !
mardi 8 novembre 2011
Sarache de la France
C’est après 3 jours sur Paris que je prends l’avion : Paris Orly > Ouagadougou. Pour la première fois je monte dans un taxi français, c’est l’halu, tellement je ne sais pas si je dois monter devant ou derrière !! Enfin, c’était bien pratique.
Derniers coup de téléphone passés depuis la France pour la France. Décollage imminent pour une longue période.
Il a fallut pendant le trajet que je me tape un vieux français qui était en train de se marier avec une burkinabé d’au moins 20 ans de moins que lui qu’il connaissait à peine, avec des propos limites racistes et qui en plus parlait beaucoup.
Arrivée à l’aéroport de Ouaga une femme avec une pancarte où était écrit mon nom m’attendait, elle recherchait « une fille qui avait un grand sourire comme sur la photo du CV » !! Aéroport bien plus accueillant que celui de Dakar. A peine sortie de l’aéroport on se pose sur des chaises et on se prend une petite « sucrerie » ( soda) fraîche. Puis le Secrétaire Général de mon asso’ arrive, et enfin le représentant national de France Volontaires. Je rejoints ensuite mon logement pour 2 nuits : la pension Sarah !!
Changement climatique important : environ 35°C. Tout le monde me dit qu’à Bobo ce sera beaucoup plus frais, perso j’ai pas trop senti la différence…
Bonne arrivée
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