Je me lance, je repars en arrière, et je ne mets pas de titre-jeu de mots, en effet rien que d'y réfléchir ça me prends trop de temps, et au finish (mot très souvent utilisé au Togo) je n'écris rien.
J'avais promis de parler de cette fameuse balade que nous avions faites avec Guillaume au mois de février. Le Mont Agou: plus grand Mont du Togo: 983m (notre Lub au moins à atteint les 1000 ;-) ).
Nous partîmes 500, ça sentait bon le thym... non je déconne! L'histoire ne commence pas comme ça, mais plutôt: Nous devions partir vers 10h30, 11h de Lomé, je me suis donc apprêtée pour cette heure là, quand coup de téléphone: " désolée Sarah j'ai un peu de retard, je me suis pas vraiment réveillée, mais j'arrive d'en 20 min!". J'attends donc. J'attends. J'attends encore. A midi je le rappelle. Il me dit qu'il arrive il est à 5 min de la maison.
Ce malchanceux en fait, avait griller un feu orange. Comme il ne voulait pas payer l'amende (le backshish) il a négocié, négocié, et s'est retrouvé en direction du commissariat. Finalement ils ont décidé de ne rien lui faire payer et de le laisser partir. Mais il est arrivé bien en retard. On décide de quand même prendre la route. Son 4*4 (un peu vieux et bringuebalant, (Guillaume si tu lis ça un jour ne m'en veut pas...)) tremble. Tremble vraiment fort. On ne s'inquiète pas plus que ça, mais on tient un peu les portières et on braille pour se comprendre. D'un coup PAF!! la roue avant droite pète, se déchiquette.... la loose. On s'arrête, obligé, on regarde. Je lui demande s'il a un Cric, mais il croit que non. Finalement un Taxi s'arrête, on a une moitié de matériel, il force comme ils peuvent, et on remplace la roue cramée par une roue de secours bien limée. Mais "ça va aller" comme on dit ici! Honnêtement ça m'a vraiment bien fait rire.
Après avoir remercié avec un ptit billet tout le beau monde qui nous avait aidé on redecolle. On décide d'aller un peu plus loin pour acheter une nouvelle roue, parce qu'on avait pas trop confiance en la roue de secours. Evidemment c'était pas une roue très facile à trouver. Le gars nous dit d'aller faire notre ballade, que pendant qu'on est pas là, il va aller dans la grosse ville la plus proche (Kpalimé) aller chercher notre roue.
Nous allons donc au départ de la ballade. On commence à marcher sous la chaleur. On s'enduit un peu de crème solaire avant de ressortir écarlate. On marche, on papote, c'est sympa. Puis tout doucement ça commence à se couvrir, à s'assombrir, à venter.... mmmhh c'est mauvais signe. On avance quand même. Les petits courent et nous disent "il va pleuvoir". Honnêtement, là, il faisait vraiment noir. Impressionnant. C'était la nuit. On commence à sentir 2 gouttes d'eau. Puis on entend la pluie, très fort, mais ça ne nous touche pas. Elle s'était arrêtée peut être à 10 ou 20m de nous. Hallucinant. Alors on recommence à marcher (parce qu'on s'était abrité). Arrivée au village d'après on nous maintien l'idée qu'il va pleuvoir, on décide alors d'arrêter notre ascension et de descendre par les villages. C'est beau. ça se ré-éclaircit. Mais tout de même vu l'heure qu'il est il vaut mieux qu'on redescende, il n'est pas très bon de rouler de nuit, les routes sont mauvaises, et puis on doit récupérer une roue.
Quand même, pour fêter cette journée étrange, on prend le temps de se payer une petite bière, avant d'arrivée à Lomé!!!
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